« D’une intelligence prompte et souple, d’un esprit d’initiative avisé et résolu, d’une activité toujours en éveil, heureusement servie par une grande vigueur physique, M. Hennion est un collaborateur précieux, de tous les instants pour le directeur de la sûreté générale. La multiplicité et la variété de ses attributions le mettent en déplacements continuels, sans qu’il ménage jamais ni son temps ni sa peine. Il sacrifie presque entièrement à ses occupations professionnelles sa vie de famille. (…) Dans des circonstances politiques tourmentées, il n’a pas hésité à payer hautement de sa personne et qu’il a fait preuve d’un dévouement tout à fait méritoire en même temps que d’un caractère vraiment courageux » (note du 25 novembre 1903).

Célestin Hennion, notre fondateur

 

Directeur de la sûreté générale, préfet de police

 

Né le 8 septembre 1862 à Gommegnies (Nord). Décédé le 14 mars 1915 à Sainte-Adresse (Seine-Maritime). Père commerçant. Etudes au collège du Quesnoy.

Engagé volontaire du 31 mars 1881 au 22 septembre 1885. Sous-officier. Campagne de Tunisie.

 

  • Secrétaire particulier d’Eugène Fosse, sous-préfet de Reims (5 mars 1886).
  • Inspecteur spécial adjoint de 2ème classe à la police spéciale des chemins de fer, affecté à la gare de Paris-Ouest rive droite (15 septembre 1886), puis de Paris-Nord (28 septembre 1888).
  • Commissaire spécial adjoint à la gare du Nord (2 avril 1889).
  • Commissaire de police municipale à Verdun, dans la Meuse (1er mars 1890).
  • Commissaire spécial auxiliaire à la gare de Paris – Montparnasse (5 novembre 1892).
  • Commissaire spécial à la direction de la sûreté générale à Paris, contrôleur du Pari mutuel (15 mars 1893).
  • Nommé à la classe exceptionnelle (8 avril 1896).
  • Commissaire principal (15 octobre 1901).
  • Fondateur et premier président de l’Association Amicale de prévoyance des commissaires municipaux, commissaires et inspecteurs spéciaux de France et de Tunisie (20 septembre 1905).
  • Directeur de la sûreté générale (28 janvier 1907).
  • Préfet de police (29 mars 1913).
  • En congé pour raisons de santé (2 septembre 1914).
  • Commissaire général du gouvernement français auprès du gouvernement belge replié à Sainte-Adresse (octobre 1914).
  • Mort en fonction.
  • Maire de Gommegnies (de 1908 à 1913 – démission après sa nomination comme préfet de police).